le temps ouvert devant moi, il faut bien l'utiliser non petit être? J'ai un peu oublié d'exister, un peu voir pas mal, voir même beaucoup, voir trop, je sais pas vraiment, je sais que trop, je me perds plus que je ne me trouve.. inaccecible but que j'oublis de plus en plus,
qu'importe mes choix je fais toujours le contraire, elle est un peu comme moi faut croire. T'sais t'as envie, voir même besoin, d'agir et tu te vois faire l'inverse.. Faut il être con à ce point pour se laisser emporter toujours dans la mauvais sens, je n'ai pas le choix me semble t'il.. Toujours quand c'est trop tard moi j'ouvre les yeux.. Je n'ai plus que des mots pour souiller des feuilles qui n'avaient rien demandé, je n'ai plus que le reflet de mes désirs, intouchabe, je ne peux que les contempler sans vraiment y croire, pas un geste de ma part, pas un non j'reste là, inertie totale, va savoir pourquoi petit être, j'ai ouvert mon coeur et mon ame au froid de l'hiver, me voici glacée, prisonnière. Seras tu là si je murmure très bas que j'ai besoin de toi? hein petit être.. J'aime l'imposible et je tombe toujours de haut et dans ma chute je profite de quelques branches pour venir t'écrire des mots à la con, bien trop inutiles, bien trop imagés, pour faire comprendre réelement.. Il faut toujours que je me cache, que je me livre sans dévoiler vraiment les choses, les vérités, les blessures, toutes ces choses en moi. Je pose mes yeux sur le vide de ma présence, existence passée, présente et future, rien que de l'inutile, je ne sais pas vivre tu sais y'a pas de notices, pas de garenties, rien qu'un ordre, non dit, mais partout présent, celui de survivre coute que coute.. C'est des choses à oublier mais je ne peux pas, qu'importe le lieu, les sourires, les discussions ou le silence, l'ombre me colle me suit ne me lache plus, je ne la vois pas mais elle est là, je ne la ressens pas j'l'oublis mais elle est bien présente, en attente de son heure, celle où enfin elle pourra exploser complètement et tapisser de poison l'interieur de ma chair, tout détruire d'un seul coup sans que cela soit visible de l'exterieur.. du moins dans un premier temps.. après.. ce sera autre chose.. mais une fois l'explosion faite.. il sera bien trop tard.. qu'est ce que je fais pour le moment.. rien.. comme si je l'attendais cet utltime déchirement, dernière souffrance avant .. la fin.. du temps où on pouvait conjuguer mon nom au présent voir au futur.. il ne faudra alors plus qu'utiliser le passé... sans larmes ni rien.. ça ne vaudrait pas la peine.. non pas du tout.. et puis tout peut s'oublier oui surtout moi, petite ombre parmis les ombres.. un peu plus noire peut être.. trop petite pour rentrer dans votre champ de vision.. Mes mots et le reste.. à la poubelle.. aux oubliettes..
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elle a un nom pour tout sauver.. des yeux pour tout reconstruire.. un pouvoir sans fin qu'elle n'utilisera pas ... tant mieux tant pis.. va savoir mon ami avant d'avoir essayé.. tu ne peux pas bien sur moi non plus. Nous ne sommes que des êtres humains.. rien de plus rien de moins.. et dans cette imencité qu'on nomme l'univers, nous ne sommes que de petites taches qui bougent sans que ce soit perceptible.. c'est ainsi.. ça ne changera pas.. je passerais à coté sans me retourner.. avec cette conscience trop vive de perdre un peu plus chaques minutes.. chaques secondes.. qui pourraient me permettre de vivre... C'est décidé ce soir je pars en guerre.. ce soir je prends le peu d'armes en moi.. mission sauver un sourire.. une étoile en quelque sorte.. peut être moi.. peut être pas.. Histoire de se donner l'illusion nécessaire.. nouvelle dose dans mes veines.. rechuter un peu après.. encore toujours.. comme hier.. tout est écrit. mais pas à l'avance.. alors le livre ouvert devant moi.. nouvelle page qui m'attend faut croire que je vais la déchirer .. mais peut être pas..
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