Dimanche 21 octobre 2007 à 14:46


.imagine petit être. [comme si c'était vrai.]

j'ai trop pleuré pour pouvoir encore le faire, j'ai trop retenu mes mots pour les connaitres encore, j'ai dérappé sur le pied d'estale qu'on se construit à l'âge d'or de l'enfance, j'ai vu dans ses yeux le mépris et la haine, j'ai craché mon dégout sous forme de rejets, j'suis tombée à terre sous le poids de l'alcool et de la fumée, j'ai attendu d'être seule pour m'assoir n'importe où la tête entre les mains, j'ai 6 ans je suis asise en tailleur et je me frappe la tête contre le sol, carrelage froid de la salle à manger, il n'y a personne, on passe sans se retourner, j'ai 17 ans je rate un oral je tombe en larme. puis c'est passé tu vois on se relève toujours avant la fin, on remonte pas on reste dans la même position, j'semble attendre quelque chose peut être toi, j'ai l'age où on ne croit plus en rien, j'ai tout demain pour noircir des pages et des pages de mots inutile qui ne seront vu que par mon propre regard, j'imagine une vie solitaire, j'imagine une pièce vide, j'imagine le froid de l'absence. le silence des espérances. le pire est à ma porte je lui tend les bras. j'ai trop rêver pour y croire encore.
j'abime mon ame à coup de restrcition sentimentale, je suis la proie facile, fragile qui se laisse manipuler, inerte à outrance, perdue sur un sentier qu'on nomme le chemin d'une vie. enracinée par ma faiblesse. Il y'avait plus que ça plus que sa main dans la mienne, un soir comme ça et c'est finit, on se retrouve toujours suffoquant avec dans la bouche ce gout amer des lendemain. quand on se réveille et que tout semble ratrapper le peu de chemin parcouru, toutes ces idées qui dansent en moi au rythme de ma nausée, une contine d'enfant qu'on écoutait plus, des hurlements stridents déguisés en rire, lancinante envoutante elle résonne en moi.
j'ai appris à lire l'indifférence dans leurs gestes, j'ai appris l'amertume du rejet, j'ai découvert l'amour deception qui s'éfface à coup de lame de rasoir...





ne suis jamais ce chemin qui pourrai te mener jusqu'a moi, il n'y a plus de places.
n'apprend jamais à baisser les yeux vers cette ombre que j'incarne
oublis tout de moi, jusqu'au souvenir de ma présence
certaines personne ne sont pas faite pour les sourires.
je ne te connais pas que je te rejette deja.
.toi l'ivresse humaine.
imagine que je suis morte que je n'existe plus

Je suis le deserteur de sa propre existance







Vendredi 19 octobre 2007 à 20:42

Je vais [PAS] bien ne t'en fais pas

à ce stade c'est même plus de la tristesse mais de la haine
, même plus des larmes mais des coups, je ne pourrai pas te dire ce qui se passe sans me sentir ridicule. ça se propage à une vitesse vertigineuse, j'aimerai partir, fuir, sortie de secours grande ouverte, je ne peux plus rester comme ça, j'aimerai crever dans mon coin. d'où vient ce sentiment que je suis seul(e)" je suis faible, tant pis pour moi.
à ce stade il n'y a plus rien à espérer encore de moi. je suis incapable du moindre effort.
mon coeur enfermé dans ma prison de haine.

.

Vendredi 19 octobre 2007 à 18:55



Au final à quoi ça rime? tu peux me dire toi, mon petit être, en quoi ça a un sens toutes ces merdes, ces conneries auxquelles je crois, après tout pourquoi refouler les larmes, pourquoi ne pas tout arrêtter, exploser une bonne fois pour toute, gueuler pour faire comprendre que non rien ne va. je m'accroche à des chimères, moi et ma foutue manie de croire en des gens qui ne valent surement pas la peine, "il n'y a pas d'amitié que des instants d'amitié" On croit toujours que ce qui fait le plus mal à entendre est un mensonge et pourtant. dis moi pourquoi on continu comme ça, j'me casse la gueule trop souvent et tu peux me croire personne n'est là pour me relever. peut être que je les ai trop repoussé pour qu'on se souvienne de moi, peut être que ces  gens autour de moi ne le sont pas vraiment. à quoi bon cette détresse qui me colle à l'ame? Je ne sais plus comment on fait, je ne sais plus comment on crois. je me retrouve lettre sans expéditeur envoyé à la mauvaise adresse, je me retrouve plongée dans ma solitude, tu sais j'ai aimé croire en des gens, ils me tournent le dos chacun à leur manière.. que reste il à croire .?

tout n'est que mensonge et faux semblants. tout me dégoute.

et merde ça m'tue, j'aimerai leur dire d'aller se faire fouttre au lieu de ça je rampe ventre contre terre. je m'enterre et je crève.

.

Jeudi 18 octobre 2007 à 20:37



elle avait la voix embrumé de larmes. faut il que je sois un être sans coeur pour supporter cela? faut il que je prenne toujours la fuite? "qu'est ce que j'ai fais... tu parles jamais.. t'as bien des choses à dire"
flute je sais pas moi j'suis censé repondre quelque chose mais quoi? toujours ces mêmes gestes toujours ces mêmes mots, ça m'rappel avant, hier, deja.. la même pente qui se dessinait sous mes pas, les mêmes réactions. J'aimerai sans doutes être ne serait ce qu'un peu plus forte, histoire de pouvoir ouvrir la bouche sans baisser les yeux.. histoire de ne pas finir de manger le plus vite possible pour mieux m'en aller, couper ce silence, je manque d'étouffer à chaque fois, j'aimerai mieux disparaitre sous terre que d'affronter son visage. elle accuse les coups, peut être la lumière je sais pas elle m'a paru si fatiguée à ce moment là que j'aurai voulu gueuler que c'était pas ma faute, encore moins la sienne, qu'il ne fallait pas qu'elle m'en veuille que je n'y arrive plus que je suis perdue, j'aurai sans doutes pu pleurer qu'elle me console comme autrefois, j'aurai sans doutes pu parler qu'elle m'entende pour une fois.. mais la famille ne m'a jamais montré comme on faisait, on a les uns et les autres trop de mal à  montrer qu'on s'aime.. je vois bien que c'est du n'importe quoi, il y aurait tant de choses à reconstruire, mais on se tait toujours.. par peur.. ou je ne sais quoi... ça m'donne envie de fuir tu sais, cette ambiance m'étouffe sans que je cherche à la détruire.. je devrai mais je ne sais pas comment m'y prendre..
je ne sais rien. je perds de plus en plus.
t'entendrais sa voix, tu verrais ses regards j'te jure tu comprendrai comme ça fait mal.
elle me brise au dela des mots.. même par son silence..
je sais bien que c'est une partie de ma faute si elle va mal. cette responsabilité j'arrive pas à la supporter mon petit être.
sauve moi.

Mercredi 17 octobre 2007 à 19:12

.
la vie m'apprend rien.. juste à faire semblant. faire comme si comme on dit aussi. tu sais petit être je connais l'inutilité de mes mots, je sais la souffrance de certains. des pays au delà des mes frontières..

.je ne sais pas vraiment où poser mes pas.

et j'ai peur

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