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Bonsoir petit être.

Allez secoues toi un peu, ouvre la fenêtre de tes yeux et regardes. je viens écrire sur toi. Je viens te couvrir un peu.
Permets moi d'être un peu triste quelques minutes. Permets moi de te raconter mes secrets attardés qui empêchent mon sourire de vivre.
Ils seront là bien au chaud en ta compagnie et moi je pourrais fermer la porte. partir sur la pointe des pieds. Me jeter dans les bras de Marie et oublier.
J'ai dis ailleurs une phrase et je vais la reprendre pour commencer les mots qui te sont adressés.


"Les amis se comptent sur les doigts de la main mais quand tout s'écroule faut t'il la serrer pour les  retenir ou l'ouvrir en grand ..
se dire adieu en le déguisant d'un silence......"


Tu sais que je sais que rien ne peut rester éternellement. Mais je vois un peu trouble quand je me penche de trop près sur le sujet de l'amitié... C'est peut être que j'ai trop lu d'histoire dans les romans. Faut dire qu'ils ont la chance que ça se passe toujours bien. Tu sais que je sais que ce n'est pas le plus important au monde mais là tout de suite j'ai envie de t'en parler. Je ne suis pas débile. J'ai beau faire un étalage de couleur, j'ai beau pousser mes limites, j'ai beau faire n'importe quoi pour ne pas avoir le temps de penser ben parfois ça arrive tout doucement. J'ai pas le temps de me dire crotte que c'est là dans ma tête. Dans mon coeur. partout. Ils s'en vont. J'ai envie de crier de revenir. De pas s'en aller comme ça mais je ne le fais pas. Je déchire mes lettres. je casse mon envie. Je n'écris plus de mots. Je n'attends même plus. Je compte encore un peu le temps qui passe en silence mais le plus souvent j'oublie. On va se voir mais c'est tellement .. tellement formel.. comme si c'était l'obligation de la date. Puis on va tous retourner dans notre silence. y'aura pas les mêmes étoiles. Tu sais là ce soir je me dis. Vas y pas. Restes chez toi. Crie. Crève. egratines toi. Montre leur la  vraie absence. juste pour qu'il sache peut être que tu existes. Car quand je suis là rien ne change. Les regards glissent. évitent mais pff. Qu'est ce que ça change? Rien. Je me dis parfois que c'est trop tard. Je me dis qu'en Juin ce sera terminé pour toujours. Je n'ai pas envie de me retourner .. Mais les promesses qu'ils ont oubliés m'étouffent encore un peu l'esprit. Tu sais que je sais que c'est n'importe quoi mais je ne peux empêcher mes mots. Ils doivent sortir. Ils doivent venir s'enfermer dans ton monde et quitter le mien.


La nuit commence bientôt. Le sommeil dans les bras de Marie sera autre chose que toute cette semaine dans la fièvre.
La nuit sera différente et j'irais coller mon nez contre son cou. J'irais oublier les autres dans les bras de Marie.
La nuit va m'aider et toi aussi. Elle m'enveloppera et toi tu enfermeras.
Je vais oublié les mots. me dire que ce n'est rien. Vivre demain et tant pis pour la dâte.
Les rendez vous manqués.
Les mots brûlés.
Déchirés à la poubelle.
Je vais leur sourire car au fond je serais heureuse d'être là.