Lundi 29 octobre 2007 à 11:17



Tu sais petit être j'ai toujours cette foutue manie de croire que quand ça pète ça reviendra pas, je sais pourtant que je me trompe il suffit de regarder en arrière pour voir que ça a toujours été comme ça, que ça ne changera jamais. Je te laisse imaginer la scène, ma soeur qui pleure, ma colère qui monte, l'envie de rire aussi, tique nerveux que j'ai controlé, lui sauter à la gorge et le rouer de coups, j'arrive même pas à le hair c'est peut être ça le plus con, cher père, cher connard de père, égoiste à outrance, il croit que ses mots ne nous atteignent pas, il est peut être si con qu'il ne comprend rien de rien, dis petit être comment on fait pour croire en soi quand l'auteur de nos jour nous rabaisse, quand par de simples mots il nous montre qu'il nous déteste, vous etes des merdes, des feignants.." et j'en passe je ne veux plus me souvenir je ne veux plus le voir.. discutons pour combler le manque de communication, c'est risible et idiot cette façon de se comporter comme si le mur entre nous n'existait pas.. que dire quand tout est brisé? que dire à sa mère qui croit qu'on lui en veut, qui croit que sa fille qui se replie sur elle et qui ne dit plus rien le fait exprès? que répondre à un père qui risque de frapper sans se rendre compte de sa force, que dire de moi qui ne ressentais rien strictement rien que cette colère froide, ce poison en moi.. j'étais là assise à coté d'elle, j'étais là à me bouffer les doigts pour ne pas crier, j'étais là et je voulais partir, j'ai essayé on m'a retenu, il m'a retenu de ses menaces, celles qui me font peur sans que je le montre, je le nargue je lui répond je suis hros de sa porté heureusement, il n'a rien a dire, il cogne, pour une fois il ne l'a pas fait pour une fois il s'est contenté d'essuyer sa putain de vaisselle.. pour une fois il l'a laissé parler.. même si ses mots resonnaient encore dans la pièce... flottement perceptible.. échos de haine autour de nous.. j'me suis sentie maigre et sale quand elle est venue me rejoindre dans ma chambre quand elle m'a prise dans ses bras, quand ma haine est devenue détresse, quand mon corps s'est transformé en sursaut de sanglots...

dis moi petit être pourquoi ça?


Jeudi 25 octobre 2007 à 19:12



"une gonzesse de perdue c'est 10 copains qui r'vienent"


petit être tout est possible en rêve mais rien ne l'est en vrai


son regard me glace
cet espoir me tue
ces souvenirs m'agitent



c'est comme un saut dans le vide. mon elastiques ne tiend plus.

et moi je sais pas si je peux encore parler



Mardi 23 octobre 2007 à 21:14



j'aimerai ne plus sentir mon souffle se couper quand son corps traverse le champ de mon regard. j'aimerai ne plus rester hébété comme inerte quand elle y rentre. Petit être je ne controle plus vraiment, plus du tout, ma vie s'enfuit, mon coeur s'émiette, mes larmes s'évaporent. tu sais je suis perdue encore plus qu'hier, il me semble, aux anciennes questions viennent s'en ajouter d'autres, j'aimerai crier qu'on me laisse un peu de temps, pour que je puisse trouver enfin la force d'être ce que je suis. Mais la vie c'est pas ça, y'a pas de bouton pause y'a rien qui puisse m'aider. Alors qu'est ce que je peux faire sinon tomber et abandonner le jeu.
j'aimerai autre chose.ailleur. dis moi que c'est possible je t'en suplie.
dis moi que j'oublierai, dis moi que j'oserais vivre pour ce que je suis née.

j'aimerai choisir. mais je ne peux pas.

.

 

Dimanche 21 octobre 2007 à 14:46


.imagine petit être. [comme si c'était vrai.]

j'ai trop pleuré pour pouvoir encore le faire, j'ai trop retenu mes mots pour les connaitres encore, j'ai dérappé sur le pied d'estale qu'on se construit à l'âge d'or de l'enfance, j'ai vu dans ses yeux le mépris et la haine, j'ai craché mon dégout sous forme de rejets, j'suis tombée à terre sous le poids de l'alcool et de la fumée, j'ai attendu d'être seule pour m'assoir n'importe où la tête entre les mains, j'ai 6 ans je suis asise en tailleur et je me frappe la tête contre le sol, carrelage froid de la salle à manger, il n'y a personne, on passe sans se retourner, j'ai 17 ans je rate un oral je tombe en larme. puis c'est passé tu vois on se relève toujours avant la fin, on remonte pas on reste dans la même position, j'semble attendre quelque chose peut être toi, j'ai l'age où on ne croit plus en rien, j'ai tout demain pour noircir des pages et des pages de mots inutile qui ne seront vu que par mon propre regard, j'imagine une vie solitaire, j'imagine une pièce vide, j'imagine le froid de l'absence. le silence des espérances. le pire est à ma porte je lui tend les bras. j'ai trop rêver pour y croire encore.
j'abime mon ame à coup de restrcition sentimentale, je suis la proie facile, fragile qui se laisse manipuler, inerte à outrance, perdue sur un sentier qu'on nomme le chemin d'une vie. enracinée par ma faiblesse. Il y'avait plus que ça plus que sa main dans la mienne, un soir comme ça et c'est finit, on se retrouve toujours suffoquant avec dans la bouche ce gout amer des lendemain. quand on se réveille et que tout semble ratrapper le peu de chemin parcouru, toutes ces idées qui dansent en moi au rythme de ma nausée, une contine d'enfant qu'on écoutait plus, des hurlements stridents déguisés en rire, lancinante envoutante elle résonne en moi.
j'ai appris à lire l'indifférence dans leurs gestes, j'ai appris l'amertume du rejet, j'ai découvert l'amour deception qui s'éfface à coup de lame de rasoir...





ne suis jamais ce chemin qui pourrai te mener jusqu'a moi, il n'y a plus de places.
n'apprend jamais à baisser les yeux vers cette ombre que j'incarne
oublis tout de moi, jusqu'au souvenir de ma présence
certaines personne ne sont pas faite pour les sourires.
je ne te connais pas que je te rejette deja.
.toi l'ivresse humaine.
imagine que je suis morte que je n'existe plus

Je suis le deserteur de sa propre existance







Vendredi 19 octobre 2007 à 20:42

Je vais [PAS] bien ne t'en fais pas

à ce stade c'est même plus de la tristesse mais de la haine
, même plus des larmes mais des coups, je ne pourrai pas te dire ce qui se passe sans me sentir ridicule. ça se propage à une vitesse vertigineuse, j'aimerai partir, fuir, sortie de secours grande ouverte, je ne peux plus rester comme ça, j'aimerai crever dans mon coin. d'où vient ce sentiment que je suis seul(e)" je suis faible, tant pis pour moi.
à ce stade il n'y a plus rien à espérer encore de moi. je suis incapable du moindre effort.
mon coeur enfermé dans ma prison de haine.

.

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