Dimanche 14 octobre 2007 à 12:01




merde, je suis conne, c'est une bonne chose tu vas me dire, je sais quelque chose de moi, j'ai une image dans le tête. merde j'ai envie de crier, partir en courant parce que parfois j'ai rien à foutre juste à être inutile, que je sais très bien le faire mais que ça me donne envie de me fouttre des baffes.
je ne supporte pas je peux pas être indifférente, pourtant tu sais j'voudrais l'être, au moins un peu plus.
mais je n'explique rien comme d'habitude. les mots me font peur.. ceux là en tout cas.. je préfere ne pas poser les questions.. par peur des réponses.. je les connai.. mais je ne les formule pas...
refouler ses propres pensées.

j'ai les mains glacées.

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Samedi 13 octobre 2007 à 19:26



J'essaye toujours de la voir dans la cour. je saurais même pas te dire pourquoi.
elle lui ressemble en plus  ça ne veut rien dire.. rien du tout.


j'veux rien surtout pas ça

Samedi 13 octobre 2007 à 19:23



tout ce passe comme si j'attendais sauf qu'il n'y a rien à attendre
tu vois j'agis, sans comprendre et sans le chercher. Demain j'en ferais quoi de ma petite peau que je déteste tant? je serais encore là à me trimballer comme un fardeau? à chialer dans ma pièce unique, qui sera nommée mon chez moi, mon appartement de jeune fille qui n'a pas réussit sa vie, parce que oui parait que pour réussir sa vie faut faire des études, je ne me fais plus guère d'illusions sur mes maigres capacitées intellectuelles, j'ai pu passer en fraude de temps à autre d'une classe à une autre, je suis restée au même stade une année, puis une autre année, pendant ce temps je perdais pas seulement du temps, mais le peu de confiance qui restait encore en moi, après les regards, les notes, les amis et la famille, je me retrouve à un certain âge, ayant tout l'avenir devant moi pour mieux tomber encore, il est toujours possible d'aller de plus en plus bas, le pire n'a pas de limite comme le sublime, il faut croire que ce dernier n'est pas pour moi.. je traine mon bout de chair dans ces salles de classes, jusqu'au jour où ce sera terminé, je serais sans doutes une deuxième fois recallée.. et cette fois ci il n'y aura plus rien pour me retenir de sauter les yeux fermés, les oreilles bouchées, dans un autre bout de chemin que j'ne connais pas...  sauter et m'vautrer royalement je serais alors reine de ma tristesse, embassadrice de ma connerie....

Jeudi 11 octobre 2007 à 19:10



mon petit être il faut croire que je m'abandonne, il faut croire que je ne sais rien faire, tu sais quoi aujourd'hui j'aurai pu parler, elle m'en a donner la possibilité avec sa question toute simple, j'avais juste à ouvrir la bouche, formuler mes pensées, mais je me suis entendue dire que je n'avais rien à dire, ah rigole tant que tu peux, t'as le droit, il faut croire que je suis bien conne, de quoi j'ai l'air à parler dans ma tête quand y'a plus personne? à passer toutes ces putes de phrases que j'ai en moi, hein de quoi j'ai l'air à tomber comme ça? de quoi j'ai l'air quand je suis assise sur mon lit la tete entre les main? le souffle court, que je pleure même plus parce que je  ne sais plus me libérer, de quoi j'ai l'air en ce moment avec mes mots idiots qui s'étalent ici et ailleur? de quoi j'ai l'air quand je tombe plus bas que bas et que je ne fais rien pour me relever? de quoi j'ai l'air quand je me détruis toute seule?
Pourquoi être ce faux semblant de vie? cette chose inutile qu'on ne manipule plus, qu'on regarde sans voir, comme tout ce qui est jugé dépassé, démodé ou autre, tu sais quoi peut être, surement, je me trompe, je me réfugie dans mon inutilité comme si elle était réelle, un peu comme si ce n'était pas totalement ma faute et pourtant je sais que je m'en vais sur la pointe des pieds, j'quitte leurs vies en silence. Mon petit être je sais plus vraiment ce qui se passe en moi, j'peux te le dire j'ai perdu totalement le controle de ce qu'on nomme moi, je me regarde faire sans broncher, j'en ai plus rien à foutre, c'est ce que je me force à croire. et j'écris encore et toujours.

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Mardi 9 octobre 2007 à 19:19

je résume cher petit être

je suis malade.mais ça tu t'en fous et je ne t'en veux pas, c'est sans importance
j'voulais chialer, t'sais comme les enfants, avec le bruit des sanglots
ça libère il parrait, peut être que mon esprit est ma prison
je suis retenue, je me retiens, il me retient
j'ai pas pleuré, j'ai pas gerbé
j'ai attendu que ça s'en aille
je ne sais plus comment j'ai fais
ça reviendra. c'est pas fini.
c'est encore là.
j'pratique l'inhibition de mes sensations.
et c'est comme tout à force de s'entrainer on devient fort..

...


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