Il pleut, j'ai froid, lamentable envie de pleurer comme toujours, comme tout le temps, petit être je ne sais plus grand chose, je replonge toujours dans les mêmes ignorances, des cicatrices jamais refermées, parrait que je ne le veux pas, j'finis par y croire tu sais, que tout ce qui se passe dans ma tête n'a qu'un seul coupable, moi, j'ai froid et je les entends rire tout près de moi, et plus ils rient plus j'veux crier, pleurer, j'ai du parler, ravaler mes larmes qui pointaient au bord de mes yeux, alors j'ai répondu gardant ma tete baissée, le temps nécessaire pour me controler encore une fois de plus, jouer au jeu de tous les jours, celui qui me pousse à faire semblant, chercher le vide encore et toujours, me regarder quand j'm'écrase dans mes mensonges. j'ai appris à détourner les yeux et tout ce qui faut pour fuir ne pas trop montrer, faire de mon visage un masque de colère.. j'ai appris toutes ces choses et elles me tuent en silence, plus personne ne sera là mon petit être, je le sais, j'ai fais tout ce qu'il fallait faire, j'continu comme si je ne pouvais plus rien faire d'autre, tu sais je cherche la destruction totale, le pillage de ma mémoire... parce que comme le dit l'autre "il est plus simple de se laisser attirer par le bas", j'y suis , j'y reste, pourquoi changer quand rien n'a plus de saveur? et s'il reste quelque part en moi un petit bout de lumière, j'peux te le jurer je le détruirais.
il pleuvait, j'avais froid, ils étaient là, ils auraient pu m'aider, mais je ne suis rien et je ne veux plus être, alors je peux te le dire cette indiférence je l'aime elle me sauve en quelque sorte. m'empèche de tricher encore un peu plus....
Ô oui, sublime.