Comme une erreur de la nature, petit être, si je tombe chaque jour un peu plus, si je ne me retiens plus du tout, peux tu me dire ce qui se passe en moi? tout ce que je cache aux autres mais sans doutes à moi aussi, je ne me prends de moins en moins au sérieux, j'essaye d'éviter les questions et apparament je me démerde très bien, la fuite est mon alliée, j'ai gouté, j'suis accro tant mieux, comme une chanson en boucle, tout se répete et c'est mieux ainsi, je sais qu'un jour je chengerai de lieu et que tout deviendra pire, si c'est encore possible, si je reste jusque là, mes mots font peur il parrait, je ne fais plus rien pour me comprendre, comme eux tu sais, j'ai mal quand je lui parle, quand je leur parle, mal quand je marche, mal quand j'reste sur mon lit et je m'enfonce lentement mais surement, de plus en plus je creuse, ma vie ne rime à rien, rien rien juste au vide qui s'est installé depuis je ne sais combien de temps, toujours il me semble mais je sais que je me trompe, y'a des jours où je rêvais encore, j'ai oublié aussi, destruction totale, génocide d'émotions joyeuses, toutes ces couleurs qui pourraient naitre encore... comme une faille dans le système, mauvais calcul, mauvais réglage, l'engrenage s'enchaine tout s'accumule il est aujourd'hui trop tard pour retrouver un peu de moi dans leurs esprits, je m'ignore ils font de mêmes, ils ne nous restent plus que la liberté d'oublier, nous en sommes au stade où nous sommes ensemble sans trop savoir pourquoi, par la force des habitudes surement, mais mon petit être nos chemins vont se séparer, dans quelques mois je me retrouverais seule dans un lieu que je ne connais pas, dans quelques mois je t'aurai tué, en quelque sorte, toi aussi, j'aurai coupé mes mots, je ne sais pas si j'aurais la force de les écrire, sur papier, sans doutes peut être qui sait mais qu'importe les mots, dans quelques mois il n'y aura plus de présence, pourtant nous serons proche physiquement, dans une même ville je le sais nous nous quitterons en silence, en se disant faut qu'on se voye dans les rares occasions où par hasard on se croisera encore mais on oubliera bien vite, ils m'éffaceront comme je le ferais moi aussi, sans crier sans chialer...
Samedi 6 octobre 2007 à 18:01
Comme une erreur de la nature, petit être, si je tombe chaque jour un peu plus, si je ne me retiens plus du tout, peux tu me dire ce qui se passe en moi? tout ce que je cache aux autres mais sans doutes à moi aussi, je ne me prends de moins en moins au sérieux, j'essaye d'éviter les questions et apparament je me démerde très bien, la fuite est mon alliée, j'ai gouté, j'suis accro tant mieux, comme une chanson en boucle, tout se répete et c'est mieux ainsi, je sais qu'un jour je chengerai de lieu et que tout deviendra pire, si c'est encore possible, si je reste jusque là, mes mots font peur il parrait, je ne fais plus rien pour me comprendre, comme eux tu sais, j'ai mal quand je lui parle, quand je leur parle, mal quand je marche, mal quand j'reste sur mon lit et je m'enfonce lentement mais surement, de plus en plus je creuse, ma vie ne rime à rien, rien rien juste au vide qui s'est installé depuis je ne sais combien de temps, toujours il me semble mais je sais que je me trompe, y'a des jours où je rêvais encore, j'ai oublié aussi, destruction totale, génocide d'émotions joyeuses, toutes ces couleurs qui pourraient naitre encore... comme une faille dans le système, mauvais calcul, mauvais réglage, l'engrenage s'enchaine tout s'accumule il est aujourd'hui trop tard pour retrouver un peu de moi dans leurs esprits, je m'ignore ils font de mêmes, ils ne nous restent plus que la liberté d'oublier, nous en sommes au stade où nous sommes ensemble sans trop savoir pourquoi, par la force des habitudes surement, mais mon petit être nos chemins vont se séparer, dans quelques mois je me retrouverais seule dans un lieu que je ne connais pas, dans quelques mois je t'aurai tué, en quelque sorte, toi aussi, j'aurai coupé mes mots, je ne sais pas si j'aurais la force de les écrire, sur papier, sans doutes peut être qui sait mais qu'importe les mots, dans quelques mois il n'y aura plus de présence, pourtant nous serons proche physiquement, dans une même ville je le sais nous nous quitterons en silence, en se disant faut qu'on se voye dans les rares occasions où par hasard on se croisera encore mais on oubliera bien vite, ils m'éffaceront comme je le ferais moi aussi, sans crier sans chialer...
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ouai ... eviter les questions , se le faire reprocher parfois :s
Bisous <3