Lundi 3 septembre 2007 à 14:53

musique en boucle, coeur au bord des lèvres, picotement au bord des yeux, mon crane va exploser alors je viens te parler, toi qui n'aura jamais de voix, j'viens tromper le vide quelques minutes, penser sans vraiment le faire, me laisser bercer de sa si belle voix, si tu savais comme elle est douce, quand tu l'entend t'as envie de tout faire pour savoir qu'elle sera heureuse, et tu te souviens que t'es rien, que ta place c'est pas ça, parce que ta place c'est rien et c'est nul part, je me trimballe mon paquet d'idées noires, je sais j'pourrais lacher dans un coin, monter du haut d'une falaise et le jeter tout en bas, mais c'est deja trop tard, alors j'stagne dans ma connerie, je peux te le dire, je sais que je n'en sortirais jamais, pas toute seule en tout cas, mais ma solitude est devenue ma seule alliée, je rejette ces mains qui pourraient se tendre, mais elles ne sont plus là, alors tant mieux sans doutes.
demain n'est pas un autre jour reporter une motivation illusoire pourquoi faire? tu sais petit être invisible, je n'ai plus rien à croire plus rien à foutre mais surtout plus rien à dire.

Samedi 1er septembre 2007 à 18:14



Je m'ennuis, pour changer, c'est ce que tu pourrais me répondre, oui je le sais que trop bien, soleil dehors, je me replie de plus en plus, j'vais devenir une boulle, je me parle toute seule, petite voix dans ma tête, tu sais je ne sais pas où trouver un peu de sens à tout ça, je ne sais plus qu'espérer encore, mais j'avance dans le noir certes, mais j'avance, surement que je n'ai pas le choix, les choses, les gens et le temps bougent pour moi, j'suis portée d'un jour à l'autre, d'une heure à une autre, je confond mes souvenirs, j'assiste en spectatrice à ma propre vie, adieu l'illusion d'être actrice, choisir mon chemin un, il ne faut pas se poser de questions, c'est ce qu'on m'a dit alors tant mieux, ma boite au lettre n'était pas vide aujourd'hui tu sais, mes journées ne sont pas si vide alors, tu pourrais me le dire, je me plaind bien trop souvent mais je le sais, j'occupe l'espace d'inutilité, jusqu'au jour ou j'en aurais marre de ce petit jeu, à faire semblant de croire que je sais à qui je m'adresse derière ce tu imaginaire, lettre.a.ma.bulle, il n'y a peut être personne ma bulle c'est ce qui m'entoure, c'est ce qui m'emprisonne, ma bulle c'est ma solitude, celle dans laquelle j'ai plongé sans qu'on m'y pousse, c'est la sensation d'une seule soirée qui semble prendre forme d'éternité mais rien n'est important, tu le sais aussi bien que moi, peut être un jour un sourire viendra te briser chère petite bulle, je n'en sais rien et je ne le veux deja plus. alors j'tapote sans grande envie, juste comme ça, car après tout pourquoi pas. ne plus voir le temps passer, ne serait ce que 5 minutes. oublier que je suis perdue, oublier de me poser les questions qu'il ne faut pas, parce que c'est inutile, juste bon à crever en silence, sans larmes sans cris. alors j'oublis sans abandonner toutes ces choses au bord de la route, sans continuer ma route dans le sens contraire. j'attend que tu me dises que c'est finit, j'attend d'être poussée comme toujours.

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Vendredi 31 août 2007 à 21:23



Il me semble que si j'ai commencé à t'écrire c'était pour te le dire, non je peux enlever le il me semble, ici ce devait être le monde qui me permetterais de le mettre noir sur blanc, tu sais tout n'est qu'incertitude, je ne sais pas vraiment, il me semble que ce que j'vais dire est vrai, je ne suis sure de rien, et j'ai peur je ne sais pas vraiment pourquoi, j'retiens un peu trop mon souffle et ma tête tourne un peu, mes mains devienent un peu trop froide oui j'ai peur de le dire, ici j'ai été découverte presque, j'me dévoilerais sans doutes là bas pour leur dire qui je suis, même si j'ai peur, toujours ce mot sans cesse je sais c'est ce que je ressens alors que dire de plus. Comment savoir, tu sais on m'a dit qu'il fallait que je me souvienne de qui je regarde quand je passe dans la rue, que ça se voyait dans ma manière de me comporter, que ce serait ce qui me corresponderait le mieux, tu sais j'évite de dire LA phrase là tout de suite, c'est des allusions encore et toujours, devines tu ce que je veux dire, ce que je veux t'avouer là tout de suite, même si je ne sais pas, c'est une question qui m'accompagne, j'ai l'impression de connaitre la réponse parfois et le lendemain ou juste après c'est le contraire, tu sais je ne sais pas grand chose, je me perd toute seule, est ce vraiment important je ne sais pas, peut être pas, pas pour toi en tout cas, j'ai la sensation que pour moi ça l'est, j'aimerais me comprendre tu sais me connaitre et je crois que cette question m'trotte dans la tête bien trop souvent. est ce que j'aime les filles.
pour être totalement honnete je devrais te dire que j'n'arrive pas à m'imaginer, que je me sens bien incapable de donner de l'amour à qui que ce soit, moi la petite fille si bien dans sa solitude, moi qui n'ai jamais su construire quelque chose. alors je reste là avec mon incertitude, tu sais j'ai mis du temps à le  faire, c'est comme quand t'es petit les premiers pas, ect.. mais maintenant que c'est dis que je peux le voir là juste en haut en tout petit, rien ne se passe, je ne me sens pas libre tu sais?
alors peut être n'est ce qu'un pas. je n'ai jamais aimé choisir.

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Vendredi 31 août 2007 à 12:19



C'est des souvenirs qui me poursuivent à chaque fois que j'entend sa voix, c'est pas vraiment elle que j'entend n'est ce pas, mais plutot la sienne à lui et la sienne à elle, quand ils chantaient comme ça, la tête renversée en arrière pas toujours juste presque faux même, avec le paysage qui défile à travers les vitre du van, ou du fourgon tu peux le nommé comme tu le veux, rien ne changera non rien je te le jure, alors je me souviens mes yeux qui picotaient, parce que oui je te le dis ici, le bonheur ça me donne envie de pleurer, mais je peux te dire aussi que je ne pleure plus, pas que je sois heureuse oOh non loin de là, le bonheur c'est l'éphémère ce qui te glisse entre les mains , même si tu essayes de les serrer, même si t'éssayes de leur donner une forme de poing, le bonheur il s'enfuit quand tu t'y habitues, parce que oui depuis cette semaine j'tombe de plus en plus, enfin non je retourne à ma place, ou peut être que je n'ai eu que l'illusion de la quitter et encore, il faudrait dans ce cas fermer les yeux sur ces fins de journées, celles où on dormait tous ensemble, celles ou cette sensation revenait au triple galot, mon visage se transforme loin du regard des autres, il s'étire un peu trop, mais dans le mauvais sens tu sais, il pourrait n'être que sourire c'est possible, ils disent que la vie est belle, qu'il faut profiter, n'est ce pas que je suis jeune, tout comme toi sans doutes, j'ai bien du mal à t'imaginer, tu te souviens tu n'existes pas. si j'ai des souvenirs qui me tuent peut on dire que mon passé est un criminel, ou mon esprit peut être, je les modofie, je ne les vois pas comme je le devrais, alors si je viens te dire ces choses aujourd'hui ce n'est pas parce que je veux que tu pleures et que tu te sentes inutile oOh non tu sais jamais je le voudrais, je veux juste me libérer, parce que je suis égoiste comme toi et les autres.

Vendredi 31 août 2007 à 11:35




ça me trottine dans la tête, tu sais comme les bouts de chansons qu'on entend une fois et qui nous suivent partout juste après, ça fait un peu de bruit pas mal même, je le reconnais, en commençant à écrire je me  suis dis que j'allais le faire, c'était le but, tu vois même en étant bien cachée derière mon écran j'ny arrive pas, il suffirait de mettre les mots les uns à la suite des autres pourtant mais c'est peut être plus fort que moi, je me réfugie derière mes faux prétextes, faux semblants, fausses excuses, et pendant ce temps qu'est ce qui se passe? tu peux le me le dire aussi bien que moi, bien sur la distance s'éternise le flou devient plus dense, mon avenir est bien noir, ce serais ça ma lumière? Choisir est bien grand mot, je ne l'aime pas je le déteste même, je n'y arrive pas , je ne le veux plus dans mon vocabulaire, car on ne choisit pas non jamais on le croit c'est sur, ça rassure certains mais ce n'est qu'un joli mensonge, on ne choisit pas on subit, oOh ça c'est une des rare choses dont je suis certaine oui axactement ça, une vérité incontournable. mais j'n'ai rien dis de ce que pour quoi je suis veniue ici, t'écrire quelques mots à toi, je ne sais pas qui tu es tu ne sais pas qui je suis, tu n'existes pas, moi non plus, sans doutes, tu sais on peut faire semblant de vivre il suffit d'avoir un masque bien solide, un qui semble te protéger mais qui t'enfermes, ça rassure les autres, ça tue à petit feu, mais tu sais bien ce que je dis toujours, rien n'est important, surtout pas moi. mais je dérive encore, je crois que je fais tout pour ne rien dire, pas encore, c'est peut être trop tot, ou trop tard n'est ce pas? qui peut me le dire. il n'est jamais trop tard oui peut être, surement, pourtant tout à une fin non? alors je reviendrais j'éssayerais encore. Chercher encore ce qu'il faudra faire, comment, oui je sais je me pose trop de questions, c'est peut être ça qui me pourris mais qu'importe, à ce stade je sais bien que plus personne n'est là pour me lire encore, tu sais je le fais exprès je me cache derrière mes longues phrases, elles semblent ne jamais se terminer, je veux te dégouter ou t'endormir, tout pour que le résultat soit que tu t'arrettes en plein milieu que tu ne lises pas, ces mots bien trop inutile pour venir prendre une place dans ta vie, je ne demande rien alors passes ta route, ton chemin t'attend, je ne suis pas dedans.

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