Dimanche 23 septembre 2007 à 11:58



j'ai froid mon petit être tu pourrais le ressentir si t'existais, qu'importe. j'ai peur, je crois ou peut être que non j'en suis sure, au moins ça, une unique certitude dans cet amas de faux semblant, je joue au jeu de la vie, je triche pour ne pas perdre, je triche par tout ces jolis mensonges que je recrache parce qu'on m'a dit qu'il fallait être plus forte, toujours relever la tête, même si le soir quand t'es seule dans ta chambre ta tête est bien baissé et que ton corps il tremble tellement tu pleures et que t'as envie de crier pour arracher toutes ces pensées de toi, j'sais plus vraiment ce qui m'arrive ce qui se passe autour de moi, ces murs que je construis sans relache que rien ne semble brisé, petit à être l'espace se ressere il deviendra inexistant je le sens, comme si j'avais accepté ma défaite, comme si je n'étais deja plus rien, que m'reste il de ces idéeaux auquel j'ai l'age de croire encore? je me sens vieille tu sais, comme si le temps doublait juste pour moi, perception faussée par mon esprit, rien que moi, juste moi... j'ai perdue depuis trop de temps tout espoir et toutes illusions, alors j'reste là en contemplation de ces gens qui un jour, que j'èspere proche, me tourneront le dos...une ancienne envie remonte en moi mon cher petit être j'ai ce besoin iresistible de me mépriser de tomber et de m'écraser moi même, j'ai cette folie d'aimer cette déchéance, cette folie d'avoir besoin de tomber encore plus bas, au fond d'un trou ou personne ne pourra plus jamais venir me retrouver, l'illusion de croire que tout peut être oublié surtout mon nom, ma vie....

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Samedi 22 septembre 2007 à 12:17




Mon cher être invisible, j'reviens comme tu pourrais le voir. écrire encore quand tout se casse lentement la figure, quand je ne retiens pas, parce que je ne peux pas, parce que je ne veux pas, j'suis pourris ou fanée formule le comme tu le veux, j'm'en fous comme pour tout le reste de ces choses autour de moi, dis moi petit être comment vivre avec cette idée en tête dès le matin, les yeux tout juste ouvert et constater que oui j'respire, constater que j'ai même un peu faim, mon corps vibre, il vit, mon coeur bat encore, rester là inerte, attendre encore, qu'un jour de plus s'en aille dans le coin des jours pour rien, que je puisse le rayer d'un geste rageur, j'ai peur et je ne controle rien, je glisse de plus en plus, la chute est lente mais elle est là, la solitude me noie j'ai plongé dedans tête baisé, j'm'enfonce par le poids de mon corps, mon petit être si je t'écris ces mots ce n'est pas que je mens ou que je fais semblant, tu sais je connais la valeur d'une vie je sais qu'il existe des gens qui se battent pour elle, je sais que d'autres la vivent et existent, mais mon petit être ce que je sais aussi c'est que je ne suis plus rien de présentable, d'intégrable, j'ai vomis mes souvenirs mes joies et mes envies, et cette envie m'accompagne chaque jour et elle me pousse sur la mauvaise pente celle que je n'aurais jamais du connaitre, celle à contourner ou à fuir en courant, j'ai poussé la mauvaise porte et malgré le fait de savoir, de connaitre l'inutiité de cette atitude, je suis entrée, aujourd'hui je regarde cette fille que je suis, faire semblant tout le temps, je la regarde pleurer j'pourrais même en rire je ne fais rien elle m'indifère cette fille, ce moi pourtant, peut être que je n'aurais jamais la force peut être que c'est mieux. je ne sais plus voir je ne sais plus entendre, mes mains glacées mon ame en miettes, j'n'ai plus de dose d'espoir à faire couler dans mon esprit, juste ce vide qui m'enveloppe sans me protéger, mon petit être je crois bien que je suis morte depuis une éternité et pourtant quand on prononce mon nom je suis encore là pour me retourner.

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Samedi 15 septembre 2007 à 21:21




Jean et Philipe s'aiment

en 1942, à Paris c'est un crime
il y a des évènements que l'histoire a préferé oublier


ici

Mercredi 12 septembre 2007 à 20:22



J'viens t'écrire un peu, juste comme ça, écrire sans le dire, écrire pour me libérer, petit être invisible j'pourrais t'imaginer un sourire narquois sur les lèvres, t'aurais raison tu le sais aussi bien que moi, j'suis faible, fragile tout ce que tu veux, c'est risible je le sais bien, j'suis enterrée dans un trou que je me suis moi même creusé, peux tu imaginer mon petit être? ce poid au fond de moi, aussi lourd qu'une enclume, qu'est ce que je peux faire sinon couler avec elle? qu'est ce que je peux faire moi la petite fille sans force et sans courage? comment trouver les mots qui ne leurs viennent pas? ils ne se rendent même pas compte de ce mal qui est rentré en moi qui devient de plus en plus dense, au gré des ces journées qui passent, parce que j'èspere encore que ce sera pas pareil, j'ouvre très grand les yeux au cas où, on sait jamais n'est ce pas? mais non rien je ne rencontre que le vide, visage d'inconnus, alors qu'est ce que je fais moi? je baisse la tête, je courbe le dos et j'avance comme si ça m'était égal comme si c'était rien, d'être là dans le coin de ma table, contempler mon assitette aussi pleine que les chaises à cotés sont vide, ris, hurle fais ce que tu veux, je le sais, je suis conne, j'pourrais n'est ce pas aller vers les gens, sourire, reconnaitre un peu d'amitié ailleur, l'espoir est peut être mort je ne sais pas, peut être que le mot ami devient uthopie ou quelque chose du genre, alors je me cogne entre mes murs de doutes et tout les autres trucs que tu ne veux pas connaitre, oui je sais je te fais peur, j'suis une atrocité tant mieux tant pis quelle différence.. Alors j'attend que le paysage change et je me retrouve seule dans cette maison vide, seule avec cette voix dans  la tête, peut être la tienne et je me retrouve debout dans cette piéce le souffle court, les larmes plein la vue, ce cri bloqué dans ma gorge et cette putain d'envie a laquelle je ne cède pas pour la simple raison que je ne la controle plus...
pardon mon petit être d'être cette chose inerte allongée sur le sol, pardon de n'être que moi, pardon d'être si tout et si rien....
j'avais juste besoin qu'on me reconnaisse, sans me délaisser, juste besoin d'être autre chose que ce petit objet entre leurs mains, j'aurais aimé ... mais c'est finit bien terminé, rangé au fond de moi, j'ne peux plus et je ne veux plus.
petit être tu pourrais me rendre un service mon petit être..
..


tues moi...
...

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Lundi 10 septembre 2007 à 20:47

"oOh hello Yong man" qu'elle m'a dit :)



Journée de moins petit être, un peu de soleil, je regarde par la fenêtre, j'ai imaginé un peu trop, perdu le fil du cours, de sa leçon, qu'importe. tu sais j'ai pas trop d'courage, je me laisse un peu trop facilement manipulée par mes petites questions, mes morçeaux de rêves, mais il fesait beau et une fenetre ouverte sur le soleil je ne peux pas resister. On m'a demandé ce que je préferais chez les demoiselles, si j'aimais les deux ou pas, comment répondre mon petit être.? alors oui je me tais et je souris de l'interieur, parce que mon regard parle et ment très bien tout seul, c'est sans importance, ce sera juste une journée de moins, une nouvelle date à écrire ce soir sur le coin d'une page, d'un journal à demi tenu, couvert de blabla peu utile qui resteront les témoins de mes petites années de rien du tout, de mes pleurnicheries idiote, de ma connerie d'ado retardée.. je ne suis que moi c'est ce que tu veux me dire? alors peut être que j'aimerais être autre chose. je ne sais pas. tu t'en fous un'?

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