Jeudi 11 octobre 2007 à 19:10



mon petit être il faut croire que je m'abandonne, il faut croire que je ne sais rien faire, tu sais quoi aujourd'hui j'aurai pu parler, elle m'en a donner la possibilité avec sa question toute simple, j'avais juste à ouvrir la bouche, formuler mes pensées, mais je me suis entendue dire que je n'avais rien à dire, ah rigole tant que tu peux, t'as le droit, il faut croire que je suis bien conne, de quoi j'ai l'air à parler dans ma tête quand y'a plus personne? à passer toutes ces putes de phrases que j'ai en moi, hein de quoi j'ai l'air à tomber comme ça? de quoi j'ai l'air quand je suis assise sur mon lit la tete entre les main? le souffle court, que je pleure même plus parce que je  ne sais plus me libérer, de quoi j'ai l'air en ce moment avec mes mots idiots qui s'étalent ici et ailleur? de quoi j'ai l'air quand je tombe plus bas que bas et que je ne fais rien pour me relever? de quoi j'ai l'air quand je me détruis toute seule?
Pourquoi être ce faux semblant de vie? cette chose inutile qu'on ne manipule plus, qu'on regarde sans voir, comme tout ce qui est jugé dépassé, démodé ou autre, tu sais quoi peut être, surement, je me trompe, je me réfugie dans mon inutilité comme si elle était réelle, un peu comme si ce n'était pas totalement ma faute et pourtant je sais que je m'en vais sur la pointe des pieds, j'quitte leurs vies en silence. Mon petit être je sais plus vraiment ce qui se passe en moi, j'peux te le dire j'ai perdu totalement le controle de ce qu'on nomme moi, je me regarde faire sans broncher, j'en ai plus rien à foutre, c'est ce que je me force à croire. et j'écris encore et toujours.

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Mardi 9 octobre 2007 à 19:19

je résume cher petit être

je suis malade.mais ça tu t'en fous et je ne t'en veux pas, c'est sans importance
j'voulais chialer, t'sais comme les enfants, avec le bruit des sanglots
ça libère il parrait, peut être que mon esprit est ma prison
je suis retenue, je me retiens, il me retient
j'ai pas pleuré, j'ai pas gerbé
j'ai attendu que ça s'en aille
je ne sais plus comment j'ai fais
ça reviendra. c'est pas fini.
c'est encore là.
j'pratique l'inhibition de mes sensations.
et c'est comme tout à force de s'entrainer on devient fort..

...


Lundi 8 octobre 2007 à 19:29

Tu vois j'suis pas une homme ni une femme. Je ne sais pas. entre les deux ou rien. c'est comme si j'étais étonnée de ce que je suis devenue depuis quelques années deja. mais la plupart du temps tu sais petit être je ne me pose pas de questions. je me contente d'être celle qui va en cours, qui ne sourit pas beaucoup pour ne pas dire pas du tout, celle perdue qui ne dit jamais rien, celle qu'on ose pas trop approcher.
mais je ne sais pas si ces étiquettes la sont bien moi.


Dimanche 7 octobre 2007 à 17:12



"t'étais là pour personne et personne n'était là" 
je suis une égoiste dans une foule d'égoistes, je reconnai des cris comme jumeaux aux miens, j'en suis sure, certaine même mon petit être, si on parlait mieux on pourrait se comprendre, mais je ne sais plus parler et eux on dut oublier le son de ma voix depuis longtemps, j'ai dépassé les dates, me voici donc périmée, juste bonne à jeter le plus loin possible, je ne sais pas dans quelle eau je me noie, je le constate juste, je sais que je peux encore me relever, j'attends qu'on agisse pour moi, mais comme aucune main ne semble se présenter je reste là, pauvre chose informe dans sa bulle de souffrance, j'ai oublié tout ce à quoi j'aurai pu me raccorcher, je ne me souviens que du sombre, le voil dans mon esprit et parmis tout cela il pourrait y avoir un rêve tu le sais aussi bien que moi, mais il n'existe plus, il me fesait si peur que je l'ai brisé pièce par pièce, jusqu'à ne plus croire en lui, qu'il cesse de fair battre mon coeur, ce joli rêve de demain, comme si j'aurai eu la moindre chance d'avoir le courage nécessaire, il est plus simple de ne plus croire, tout le monde le sait et moi la première, j'suis une p'tite conne qui ne mértie plus rien que ce nom, un peu comme dans la chanson, tu la connais pas, normal toi non plus tu n'existes pas.. j'ai honte, je crois, quand j'y pense, de ce que j'écris toutes ces choses en moi qui ne devrait pas être.. Je devrais me forcer un peu faire comme les gens qui ont la force de choisir, qui se relèvent quand ils vivent surement une existance pire que la mienne, je ne comprends pas vraiment ce qui me pousse à me détruire, être cette petite fleur qui se fanne à longueur de temps.. l'enfant perdue dans sa propre vie, celle qui a construit des murs si haut qu'elle ne peut plus en sortir.. plus toute seule en tout cas.. et pourtant je repousse tout ce qui pourrait ressembler à une aide véritable.. je me hais mon petit être... c'est rien c'est pas grand chose.. je part en sucette.. je ne marche plus très droit.. plus du tout .. je me traine.. j'attends qu'un jour on m'emporte enfin... peut être.. ou pas... je ne sais plus rien.. du tout .. c'est comme si j'vivais dans le vide.. je n'ai plus de présent et plus de futur.. mon passé s'éffondre doucement dans les oubliettes de ma mémoire...

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Samedi 6 octobre 2007 à 18:01



Comme une erreur de la nature,
petit être, si je tombe chaque jour un peu plus, si je ne me retiens plus du tout, peux tu me dire ce qui se passe en moi? tout ce que je cache aux autres mais sans doutes à moi aussi, je ne me prends de moins en moins au sérieux, j'essaye d'éviter les questions et apparament je me démerde très bien, la fuite est mon alliée, j'ai gouté, j'suis accro tant mieux, comme une chanson en boucle, tout se répete et c'est mieux ainsi, je sais qu'un jour je chengerai de lieu et que tout deviendra pire, si c'est encore possible, si je reste jusque là, mes mots font peur il parrait, je ne fais plus rien pour me comprendre, comme eux tu sais, j'ai mal quand je lui parle, quand je leur parle, mal quand je marche, mal quand j'reste sur mon lit et je m'enfonce lentement mais surement, de plus en plus je creuse, ma vie ne rime à rien, rien rien juste au vide qui s'est installé depuis je ne sais combien de temps, toujours il me semble mais je sais que je me trompe, y'a des jours où je rêvais encore, j'ai oublié aussi, destruction totale, génocide d'émotions joyeuses, toutes ces couleurs qui pourraient naitre encore... comme une faille dans le système, mauvais calcul, mauvais réglage, l'engrenage s'enchaine tout s'accumule il est aujourd'hui trop tard pour retrouver un peu de moi dans leurs esprits, je m'ignore ils font de mêmes, ils ne nous restent plus que la liberté d'oublier, nous en sommes au stade où nous sommes ensemble sans trop savoir pourquoi, par la force des habitudes surement, mais mon petit être nos chemins vont se séparer, dans quelques mois je me retrouverais seule dans un lieu que je ne connais pas, dans quelques mois je t'aurai tué, en quelque sorte, toi aussi, j'aurai coupé mes mots, je ne sais pas si j'aurais la force de les écrire, sur papier, sans doutes peut être qui sait mais qu'importe les mots, dans quelques mois il n'y aura plus de présence, pourtant nous serons proche physiquement, dans une même ville je le sais nous nous quitterons en silence, en se disant faut qu'on se voye dans les rares occasions où par hasard on se croisera encore mais on oubliera bien vite, ils m'éffaceront comme je le ferais moi aussi, sans crier sans chialer...

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