Samedi 8 septembre 2007 à 11:23


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il veut s'en aller pour ne pas crever dans cette inhumanité, elle nous demande si on choisit qui l'on est, elle dit que l'école c'est bien mais ça fait mal aussi, elle dit qu'a notre age le flou ça nous tue doucement, petite être invisible pourquoi cette sensation me hante? pourquoi cette impression de ne pas être là où il faut, si tu avais des yeux, si tu pouvais voir ce que je vois peut être que tu comprendrais, ces gens au rêve connditioné, ces filles copies conformes d'une mode, maquillées à outrance, cacher les fissures par de faux semblants peut être je ne peux pas savoir, j'ai ma solitude et mon rêve pour me tuer et j'ai beau écrire parler pour ne rien dire, il est bien évident que je suis enfermée dans un cercle et je tourne sans savoir pourquoi, je cris dans ma gorge, je me tue en restant en vie phisiquement, j'aimerais trouver ce qui me manque, avoir un peu de courage et suivre mes envies, laisser tomber les masques de ces fausses apparences, j'suis étouffée par le système et par moi aussi sans doutes, j'écoute sans entendre et je rêve deja plus très bien, je prononce des mots sans sens, ils restent bloqué dans ma bouche ou dans mon esprit, alors si je viens ici pour te raconter ces choses, sans vraiment parler ce n'est juste qu'une envie pour tromper ce silence, tout en évitant bien souvant les choses que j'aimerais dire, je me répete peut être trop qu'importe. j'attend serais je deçue? tu ne peux pas me le dire, je verrais par moi même n'est ce pas. je n'ai plus qu'a te dire aurevoir et me taire pour le moment.

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Jeudi 6 septembre 2007 à 21:19



je ne sais pas, peut être que je ne VEUX pas savoir. ne pas se poser de question tu sais c'est ce qu'on m'a dit, alors je parle je dis des choses qui me font pas peur, non au contraire j'aimerais être pourtant certaine, parrait que ça vient avec le temps, tu pourrais me dire toi qui ne me diras jamais rien? non c'est ainsi n'est ce pas, acceptons plions un peu ce joli dos, attendre, je n'ai plus rien à croire et une vie sans espoir, sans croyance, ce n'est rien que du vide et de l'inutile, pourquoi je m'accroche encore? rien ne me retiens ou si peu que j'y chasse d'un revers de main, non je n'ai pas confiance en moi j'ne peux pas faire autrement. cette question revient parfois, puis d'autres aussi et je me perd entre elles, je jongle pas très bien voir pas du tout, je suis du genre maladroite et gaffeuse, timide et désordonnée, alors je recule pour essayer de ratrapper les miettes de réponses qui me font peur, mais elles tombent à mes pieds échappent à tout controle. je ne sais pas qui je suis et je ne veux pas savoir. alors ne me demandes plsu rien petit être invisible, je sais que tu ne le fera jamais, mais qu'importe je joue au jeu de faire semblant, écrire à personne, joli nom fort recherché tu peux le remarquer. j'aimerais ne pas être ce que je suis, affronter mes idées te dire que oui c'est des "Elles" que je regarde, mais parfois un Lui arrive dans le coin de mes yeux, juste comme ça sans rien de particulier, alors j'attend comme la plupart des gens je ne suis pas très combattive.

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Mercredi 5 septembre 2007 à 19:23










_"allez parle lui"

_"hum c'est ton frère qui vient de passer?"

_"non [?]"




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_"a ben si c'est une fille
ça se voit à sa voix"













Mardi 4 septembre 2007 à 18:35



Tu sais je crois que j'aurais pu en rire de ce jour, mais j'ai beau chercher je ne vois que des larmes refoulées, celles qui ne s'expliquent pas, je n'ai pas ma place là bas, je le sais bien, qu'importe, aujou'd'hui c'était "le" jour, revoir ces gens que tu ne connais plus, ils sont partit n'est ce pas, j'nai pas le droit, il ne faut pas les chercher des yeux, essayer de revenir là où se retrouvait tous, alors j'ai ouvert les yeux sur les autres auotour, du fond d'une classe, peux tu me dire si un jour je me suis deja sentis en tel décalage, peux tu m'expliquer ces gens? elles et leurs rires qui te résonnent aux oreilles, "faschion victim" "lolita" des étiquettes, qui sont ses filles maquillées à outrance, dis moi pourrais tu m'expliquer à quoi ça rime, cette image artificiel inutile. je m'accroche à mon silence pour ne pas tomber, tu sais je crois que je pourrais pas tenir, mais qu'importe n'est ce pas, je sais bien qu'il est trop tard pour choisir, et que ce mot est vide de sens, qu'il n'existe pas, alors demain on y retournera, plier le dos et s'enfuir chialer dans un coin, mais ne t'inquiètes pas je ne pleurerais plus.
le masque d'indiférence sera bien trop solide pour ça.

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Lundi 3 septembre 2007 à 14:53

musique en boucle, coeur au bord des lèvres, picotement au bord des yeux, mon crane va exploser alors je viens te parler, toi qui n'aura jamais de voix, j'viens tromper le vide quelques minutes, penser sans vraiment le faire, me laisser bercer de sa si belle voix, si tu savais comme elle est douce, quand tu l'entend t'as envie de tout faire pour savoir qu'elle sera heureuse, et tu te souviens que t'es rien, que ta place c'est pas ça, parce que ta place c'est rien et c'est nul part, je me trimballe mon paquet d'idées noires, je sais j'pourrais lacher dans un coin, monter du haut d'une falaise et le jeter tout en bas, mais c'est deja trop tard, alors j'stagne dans ma connerie, je peux te le dire, je sais que je n'en sortirais jamais, pas toute seule en tout cas, mais ma solitude est devenue ma seule alliée, je rejette ces mains qui pourraient se tendre, mais elles ne sont plus là, alors tant mieux sans doutes.
demain n'est pas un autre jour reporter une motivation illusoire pourquoi faire? tu sais petit être invisible, je n'ai plus rien à croire plus rien à foutre mais surtout plus rien à dire.

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